mardi 14 janvier 2014

Les jobbeurs amateurs de rénos écoresponsables ?

Les jobbeurs amateurs de rénos écoresponsables ?

On pourrait dire que les jobbeurs amateurs ont tout appris sur le tas. La démolition s’est faite en montagnes russes, les plans en 1000 variantes et l’échéancier a vite foutu le camp. 

Avaient-ils prévus prendre aussi soin de l’environnement?! Oui... ils y ont pensé sur le tas! D'ailleurs, la gestion des déchets de construction est l’un des moyens les plus efficaces de réduire son empreinte écologique : il est possible de diminuer d’environ 43 tonnes les émissions de GES attribuables aux matières résiduelles d’un tel chantier de rénovation




Toutefois, amateurs que nous sommes, notre rénovation ne nous a pas permis d’obtenir des points pour la certification Rénovation Écohabitation.

Un tas, seulement pour la cuisine
Quand même, nous avons tenté de se débarrasser, sans jeter! Par divers dons (bord de rue, entres autres!) et aussi, d’annonces sur Kijiji ! D'ailleurs, si vous avez besoin de bois de grange, de poêle-frigo en inox, d’une porte garde-robe ou delambrequins, ils sont encore disponibles!

Pour les rebuts (plâtres, tites lattes, gypse, bois), nous avons d’abord tenté la cueillette des ordures (le bord du chemin) et avons vite compris l’utilité des sacs à ordures pour entrepreneurs d’épaisseur 3 MIL!  Mais même avec deux cueillettes par semaine, à coup de 20 sacs la fois, nous peinions à disposer des traces du passé.

Direction :  l'écocentre
Nous avons donc entamé une série de visites à un certain écocentre de la Ville de Québec. Comment faire? S’informer des jours/heures d’ouverture, se prémunir d’une preuve de résidence avec adresse et passer la gate… La nôtre est d'ailleurs farouchement gardée par une famille y ayant élu domicile : l’Homme de la maison, son ado, et sa femme-cougar crêpée maquillée 80'. Entre deux clopes, avec notre preuve de résidence en main, nous mentionnons la quantité et le type de ‘matériaux’ à disposer. Le tout est minutieusement inscrit à notre dossier. (Nous en avons eu la preuve lors de notre dernier voyage quand l’Homme nous a informés que la limite maximale annuelle pour notre adresse était atteinte… oups…) 

Un tas en formation dans le salon
Une fois la douane passée, des contrôleurs nous indiquent la bonne case où ‘dumper’ nos trucs, selon ces catégories : matériaux secs, encombrants, résidus domestiques dangereux, huile et peinture, etc.

Reste qu'une chance que la gestion des cochonneries, le ti-balais, la mope 2 fois par jour et l’ÉNORME couche de poussière vicieuse qui est entrée dans les moindre recoins de la maison n'étaient pas planifiés… car on aurait jamais eu de chantier !


Pour des épisodes de poussière, si vous n'avez pas vus les deux vidéos suivants, ils sont assez convaincants :

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