Fiesta de pigeons sur la Playa Catalunya |
Le plan était simple, un peu de photos (ci-jointes), du shopping et trouver un logis pour mes quatre nuits à Madrid.
Plusieurs sources d'eau sont disponibles dans la vieille cité |
Même sur la Rambla, les gens s'abreuvent |
Les drapeaux revendiquant la nation Catalogne sont omniprésents à Barcelone |
Lors de l'embarcation, c'est lorsque j'ai vu l'expression du visage du contrôleur du train avec mon vélo que j'ai saisis que l'Espagne N'EST PAS "vélo friendly"...
Un peu comme ce majestueux taureau de la Rambla Catalunya, je devais trouver une solution |
Un passage obligé, le gigantesque stade du FC Barcelone |
L'objet ne rentrait pas en dessous du lit, ni sur le côté et encore moins dans le passage... Comme un père pour son enfant, j'ai donc couché mon "enfant" dans le lit et j'ai patiemment réfléchis à ce que j'allais faire pour me reposer pendant les 9 heures de train. Voici un live au moment où je découvre que c'est moi qui devrai dormir sur le sol, en dessous du lit, occupé par le vélo :
Vers 6h00 du matin, un passager de ma cabine descend de son lit surélevé, me pile dessus et, heureusement, descend à un arrêt à 1h30 de Madrid. Je saisis cette chance et je grimpe dans son lit. Le bonheur.
Par hasard, lors de mon arrivé les deux yeux pochés à Madrid, je croise le stade du Real Madrid |
Mon premier contact avec Madrid fut donc un peu difficile. Il me fallait un endroit pour dormir, j'avais le corps en compote. Sillonner cette ville en vélo n'est pas évident : en fait, il n'y a aucune infrastructure dans la ville pour faciliter ce mode de transport. Le métro est si bien développé que les madrilènes ne se posent même pas la question. Quant aux artères principales, elles sont doubles, voir triples et il n'y a pas l'ombre d'un espace pour vélos d'indiqué, contrairement à la plupart des villes françaises où j'ai roulé. Bref, même les passants semblaient trouver ma présence ennuyante.
Le soleil se lève sur Madrid et sur le Métropolis |
Je trouve alors un hostal bien sympathique vers 11h30, le Condestable, dans un quartier où je me sens comme chez nous, c'est-à-dire entouré de prostituées. Nous y reviendrons dans une autre nouvelle...
Il était si bon ce plat... |
36 HEURES PLUS TARD, À MADRID
Cela fait 14 heures que je suis cloué au lit en raison de ce magnifique plat d'escargots que j'ai dévoré avec passion dans un petit marché coquet.
Goya regardait la scène en se bidonnant... |
En fait, trois heures après avoir pris le "déjeuner", en pleine visite du Musée Prado, devant "Saturne dévorant un de ses enfants" (un chef d'oeuvre) de Goya, mon ventre m'envoie un texto : "je m'amuse bien avec tes petits escargots mon Chap, mais là, j'en ai ma claque, je les criss dehors dans 5 minutes !"
Et hop, je cours à l'extérieur, croise le regard de la statue de Goya qui me lance une grimace et je me positionne dans les jardins du musée, où je pourrais évacuer tranquille :
Au moment où j'écris ces lignes, je vais mieux. Il pleut. Je prépare le suite du périple en vélo où je tenterai de suivre les traces de Don Quichotte et de Sancho jusqu'à Grenade.
Moi qui rêvais de retrouver la soupe aux escargots que je mangeais douze ans auparavant sur la place du Grand Socco, à Tanger, je crois que j'ai laissé cette idée au côté de Goya, au Musée del Prado.
Moi qui rêvais de retrouver la soupe aux escargots que je mangeais douze ans auparavant sur la place du Grand Socco, à Tanger, je crois que j'ai laissé cette idée au côté de Goya, au Musée del Prado.
Velazquez m'avait également à l'oeil pendant ma course dans la cour du Musée dont il est le personnage principal |
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